Marouën #7

Bien bien bien. Bon bah, j'ai enfin terminé le chapitre 7. Qu'est-ce que je suis lente pour quatre misérables pages… Ah là là…
Bref, j'ignore quoi penser de la fin de ce chapitre à part que je suis aussi surprise que vous quand vous l'aurez terminé. O_O

Marouën regardait, avec une curiosité difficilement contenue, les couloirs dans lesquels ils évoluaient. Une lumière turquoise dont il ignorait la source baignait les murs de pierre, donnant ainsi l’impression d’être sous l’eau. Il remarqua par ailleurs que les perles de son collier avaient encore changé de couleur. On aurait dit qu’elles avaient décidé de se joindre à l’ambiance du lieu puisque de rubis elles étaient devenues aigue-marine.
Il tripota les deux pierres en se demandant comment elles avaient pu se métamorphoser – et même changer de propriété ! – sans qu’il ne s’en rende compte. Il ne s’y connaissait pas vraiment en pierres précieuses mais ces deux perles en étaient sans aucun doute.
Il releva la tête vers le rêveur qui les avait laissés entrer. Celui-ci marchait d’un pas sûr et sans s’intéresser, pas même un instant, à ses invités. Il les conduisait simplement. Sa tunique rouge carmin s’arrêtait un peu plus bas que ses genoux et était, somme toute, assez simple. Des bottes ornaient ses pieds, s’accordant dans leur couleur avec sa tunique. Ses cheveux étaient coupés en carré, une coupe très formelle, idéale pour quelqu’un comme lui.
Ils tournèrent à un énième coin de couloir avant que le rêveur ne s’arrête devant une porte en bois, incrustée dans un renfoncement du mur. Il la poussa et invita Marouën et Orak à le suivre. Ils rentrèrent donc dans la pièce qui semblait être une sorte de salle de repos. Des lits occupaient la pièce, çà et là. Une table ronde trônait au milieu de la salle qui était circulaire elle aussi.
- Asseyez-vous là, quelqu’un viendra vous voir dans quelques temps.
Marouën se dirigea vers les fauteuils que le rêveur avait désignés et s’assit sur l’un d’eux. Il ne les trouva pas confortables du tout. Orak s’installa à quelques mètres de lui alors que leur guide quittait la salle en refermant silencieusement la porte.
Aucun bruit ne se faisait entendre si ce n’est leur respiration tranquille. Marouën s’occupa à regarder la pièce sous toutes ses formes. C’est à ce moment-là qu’il remarqua qu’ils n’étaient pas les seules personnes à être présentes. Dans un des lits, on pouvait apercevoir une tête aux cheveux ébouriffés qui dormait paisiblement. Ce devait être une des personnes soignées par les rêveurs.
Marouën commença à trouver le temps long quand il eut terminé de découvrir des yeux la pièce. Il s’amusa avec un fil qui dépassait de son manteau en peau de coureur. C’était sa mère qui l’avait fait et même s’il commençait maintenant à être trop petit, il continuait à le porter. C’était un souvenir.
Un chuchoteur apparut soudainement face à lui. Leurs yeux se croisèrent avant que Marouën n’entende :
« J’ai un message, j’ai un message. »
Ah, ça recommençait. Comme avec son coureur. Il arrivait à comprendre les animaux. Encore une chose étrange à rajouter à sa liste qui s’allongeait de plus en plus. Il tendit en hésitant sa main au petit animal qui sauta dessus. Marouën lui murmura :
- Un message pour qui ?
« Pour Orak Sil’ Nour. » répondit le chuchoteur.
- Il est là-bas, fit-il en montrant le trésorier du doigt.
« Merci Marouën. »
Et avant que l’Alavirien ne puisse s’étonner du fait que le chuchoteur connaisse son nom, celui-ci disparut pour réapparaître un peu plus loin devant Orak. Ce dernier eut une expression de surprise avant de reconnaître le petit animal. Il le laissa s’approcher de lui pour qu’il lui délivre son message. Le trésorier ne changea pas d’expression de tout le temps que sembla durer la transmission muette. Toujours le même air sérieux et blasé.
Cependant, lorsque le chuchoteur partit pour de bon, Marouën crut déceler une sorte de tristesse dans ses yeux. Il se cala bien dans son fauteuil en pensant à ce qu’il venait de se passer. Comment devait-il le prendre ? Il avait l’impression d’être de moins en moins une personne normale. L’excitation qu’il avait ressentie depuis ces deux jours était retombée. Il se sentait simplement mal. Pour la première fois il eut envie d’être chez lui, dans son village, dans sa maison. Dans un lieu qu’il connaissait. Il était complètement ignorant du monde extérieur. Comment avait-il pu imaginer partir à l’aventure pour apprendre le dessin ?
Le bruit d’une porte qui s’ouvre le sortit de ses pensées. Une vieille femme à l’aspect sévère se tenait dans l’encadrement, seule. D’un geste du menton, elle invita les deux Alaviriens à venir. Ils se levèrent et la suivirent. Marouën referma délicatement la porte derrière lui pour ne pas réveiller la personne qui continuait à dormir dans le lit.
À nouveau, il dut avancer dans les couloirs de pierre pour une destination qu’il ignorait. Mais contrairement à avant, ils s’arrêtèrent rapidement devant une porte à double battants. La rêveuse l’ouvrit et d’un geste de la main invita Marouën et Orak à entrer.
Ils étaient dans un petit bureau simple. Le meuble qui donnait son nom à la pièce, un fauteuil derrière et trois chaises à dos droit de l’autre côté. Les Itinérants s’installèrent sur deux d’entre elles tandis que la femme s’asseyait en face d’eux. Une seule chaise restait vide.
- Bonsoir Messieurs. Que puis-je faire pour vous ?

*

La salle dans laquelle il se trouvait était simple. Rien aux murs, ni fenêtres, ni torches. Il n’y avait aucun meuble exceptée la table en pierre sur laquelle il était allongé. Il avait froid aux pieds, ses chaussures étant entreposées près de la porte.
Marouën tourna la tête vers celle-ci. Après la discussion que la rêveuse, Orak – bien qu’il n’eût que très peu parlé – et Marouën avaient eue, la première l’avait conduit jusqu’ici. Une fois devant la porte fermée de la salle, elle lui avait dit d’y entrer et que quelqu’un allait bientôt venir. Quand le garçon eut posé le pied dans la salle, la vieille femme lui demanda de retirer ses grosses chaussures et de s’allonger sur la table. Elle referma la porte derrière elle, le laissant dans le noir.
Marouën avait voulu utiliser le Dessin pour se créer une lumière mais rien n’y fit, il ne pouvait entrer dans l’Imagination. C’était la première fois que cela arrivait et il paniqua. Il essaya de nombreuses fois. À chaque tentative, cependant, il ne pouvait atteindre ce chemin si habituel qu’il utilisait tout le temps.
De la sueur coulant sur son front et sa gorge, il s’était jeté sur la porte qui avait refusé de s’ouvrir. Il s’était soudain découvert claustrophobe. Cette pièce où rien ne filtrait, pas même un rayon de la lune, lui paraissait soudain se rapprocher de lui, le plafond descendant, le sol montant et les murs s’attirant.
Mal à l’aise, il s’était approché à tâtons de la table de pierre sur laquelle il était monté. Il s’y était allongé et s’était senti presque aussitôt apaisé. La terreur quitta son corps, laissant une paix étrange. Puis il y eut de la lumière. Sans couleur, elle éclaira doucement la salle.
Il attendait depuis un temps tellement long qu’il en avait perdu toute notion. La fatigue commença à le gagner et ses yeux se fermèrent tout seul. Il apprécia le silence profond de la pièce alors que son esprit commençait à s’éloigner. Il se rendit alors compte qu’il n’avait jamais connu le silence. Alors qu’il pensait l’avoir déjà entendu, il était en fait coupé par de légers bruits lointains, ceux des hommes, ceux des animaux ou même ceux de la nature. Il n’avait jamais éprouvé le silence comme il le ressentait maintenant. Ç’avait quelque chose de troublant.
Puis il s’endormit, sans prévenir.

*

Une grande salle d’un blanc tel qu’il éblouissait. Il se leva de la méridienne où il s’était assoupi. Il ne se souvenait même plus s’être couché là. En posant ses pieds nus sur le sol glacé, il remarqua qu’il n’était pas seul. Un garçon était assis en tailleur, face à lui, les yeux fermés, la tête tournée vers le ciel. Il ne semblait pas respirer, sa poitrine ne se soulevant pas.
L’éveillé regarda autour de lui, pour voir s’il était bien tout seul, excepté l’étrange garçon. Il ne comprenait pas pourquoi celui-là était présent dans cette pièce. Il était censé être seul à son réveil. C’était ce qu’on lui avait dit.
En silence, il s’approcha du garçon. Il semblait paisible. Avec un moment d’hésitation, il approcha sa main du visage de l’endormi et toucha sa joue du bout des doigts. Elle était tellement glacée qu’elle brûla ses doigts qu’il retira vivement.
Était-il mort ? Non, il paraissait vraiment endormi.
Saisi d’une tentation soudaine, il s’installa par terre face au garçon, en tailleur. Puis il leva la tête vers le ciel gelé. Il n’y avait pas une brise de vent et le silence envahissait les lieux. Il ferma les yeux se laissant porter avec sérénité. Peut-être allait-il dormir un peu plus longtemps que prévu finalement.
Sa respiration devint de plus en plus régulière. Expiration, inspiration. Expiration. Inspiration… Lentement, il plongea, rejoignant l’esprit du garçon.

*

Ce n’est qu’au bout d’un très long moment qu’une autre respiration vint se joindre à la sienne. Elle émergea doucement, sans brusquer son rythme. Ils restèrent comme cela longtemps, très longtemps. Mais qu’en avait-il à faire du temps ? Ils ne devaient que respirer, mélangeant leur vie.
Finalement, ils laissèrent retomber leur tête en même temps, leur visage fixant à présent le sol. Leurs yeux étaient toujours fermés et c’était tant mieux. Lentement – ils avaient tout leur temps – ils levèrent leur main et leurs doigts se touchèrent. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils ouvrirent les yeux et relevèrent la tête. Sans surprise, ils virent, chacun de leur côté, que l’autre enfermait toutes les couleurs dans ses iris.
Le blanc disparut alors que, de leur regard, les couleurs s’échappaient et allaient redonner vie à la pièce. La méridienne devint bleue, le sol se teinta d’un rouge sanguin, les fenêtres exposèrent à nouveau le vert de la prairie. Et le bleu ciel reprit ses droits tout là-haut. Des rideaux jaunes blafards, une table marron, des chaises cacao. Leurs vêtements se colorèrent de toutes les couleurs qui ne trouvaient pas leur place dans cette pièce sans plafond.
Avec un hochement de tête, ils se relevèrent, leurs doigts toujours collés. Ils ne s’en étaient même pas rendus compte. Ils se dirigèrent vers la porte ouverte et la traversèrent, posant leurs pieds nus dans l’herbe verte et grasse. La nature reprit vie et un coup de vent fit s’envoler leurs cheveux et plier l’herbe. Ils se regardèrent et ce n’est qu’alors qu’ils s’éloignèrent, chacun de leur côté, brisant le lien entre leurs doigts.
Au bout d’un moment, ils se retournèrent, se regardant sans rien dire, ni rien penser. Que faisaient-ils là ? Pourquoi étaient-ils ici ?
Çà, là, les réponses volaient dans l’air sans qu’aucun d’eux ne puisse les attraper et comprendre. Après une longue attente, ils ouvrirent la bouche, posant en même temps une question qui ne demandait qu’à sortir :
- Qui es-tu ?

Je suis... Confuse hahahaha !
Bon d'abord le mauvais et ensuite on passe à l'éloge ;).
Je n'ai pas pu très bien suivre tout ce qu'il se passait. Les changements de lieu, tout ça tout ça. Faudrait les affiner je pense ^^.
Mais la fin...
Je veux dire quand il se retrouve dans la pièce avec l'autre...
MON DIEU
Une explosion de couleur, de sensations, comme dans un rêve, c'est fabuleux ! Vraiment, je tire mon chapeau :)
Je pense d'ailleurs qu'il serait intéressant de renommer ton "histoire" avec quelque chose en rapport avec les couleurs, c'est vraiment quelque chose que tu maîtrises à la perfection, magnifique, fantastique, coulissime.

*rougis, rougis, rougis*

Merci #^^# C'est trop gentil, je suis toute émue. Tu penses vraiment que je mérite une éloge ?

Qu'est-ce que tu n'as pas tout à fait compris dans les changements de lieu ? (à mon avis, peut-être que tu n'as pas bien suivis car j'ai écrit ce chapitre en deux temps. La première partie, je l'ai écrite il y a environ deux mois tandis que la deuxième (à partir du moment où Marouën est enfermé dans la pièce où il ne voit rien) a été faite il y a peu de temps.
Tu as des conseils à me donner pour les affiner ?

Ah, je suis bien d'accord pour changer le titre mais disons... qu'en plus des descriptions, c'est mon plus gros point faible. J'avais déjà prévu de le changer si j'en trouvais un meilleur mais bon... l'inspiration ne m'est toujours pas venue. ^^' Un petite indication ?

Je pense qu'il faudrait des indications de temps pour limiter les lieux, ça serait vraiment pertinent (: Et plus simple à suivre, ajouter des éllipses, ce genre de choses (:
Pour le titre... Quelque chose qui aurait la signification d'une danse avec les couleurs, mais en plus poétique je pense ^^.

Invité

Quand j'ai commencé à écrire petit aussi j'utilisais trop les pronoms personnels essaye de changer un peu en utilisant des synonymes ;)

Alors là, AL, je suis perdue. O_o Pourquoi faudrait-il des indications de temps ? Dans le chap d'avant, ils arrivent au moment de la nuit tombée… attends… j'ai bien écrit ça au moins ?
Des ellipses… mais il y en a déjà, non ?
Tu n'aurais pas un exemple à me proposer parce que je suis vraiment perdue ? -_-'

Hm… pour le titre… pour le titre… "La ronde de l'arc-en-ciel" ? (pas très convaincue moi-même. Si ça vous plaît pas, je change !)

À vrai dire Dragol, c'est un de mes gros problèmes. Et j'ai déjà fait du mieux que j'ai pu pour cela ^^'

Auteur des Chemins Age : 26 Messages : 175 Date d'inscription : 13/08/2012

Moi je trouve ça bien, c'est vrai qu'on est un peu perdu a la fin, enfin je ne sais pas pour toi Anne-lou mais moi c'est la fin qui me perturbe, aprés comme c'est trés bizarre de toute façon, le manque de repéré me semble un peu logique... en fait je trouve que ça colle bien avec l'état d'esprit de Marouën xD

Enfin bref, j'avais pris du retard sur ton histoire, mais je m'en vais de ce pas lire la suite! ;)

Peut-être pas des repères de temps, simplement des repères pour ne pas perdre le lecteur, parce que je dois avouer ne pas avoir compris en lisant à quel moment exactement on passait d'une scène à l'autre, d'un moment à l'autre ni avec quelle logique. En lisant le commentaire de Siiahm, effectivement, j'ajoute que c'est surtout sur la fin. Mais, justement en lisant la même chose, je me rends compte que la suite de l'histoire peut peut-être nous aider à comprendre ce qu'il vient de se passer.
Je ne sais pas si c'est plus clair ?

Hm hm… Donc la fin poserait problème… j'attends de voir que vous lisiez la suite pour savoir s'il faut que je la refasse ou pas. OK ? ^^
Par contre Anne-Lou, j'aimerais bien un exemple, parce que comme c'est moi qu'ai écrit l'histoire, tout me paraît logique, du coup, je vois pas trop où ça pose problème… T^T
(mais il est vrai qu'il y a un peu de manque de logique qui est fait aussi… surtout si vous lisez la suite ^^')

1. "Il tripota les deux pierres en se demandant comment elles avaient pu changer de couleur"
La répétition du "changer de couleur" est un peu dommage, un truc du genre "comment elles avaient pu se métamorphoser" passerait mieux je pense!

2. "Il ne s’y connaissait pas vraiment en pierreS précieuseS"
Par ailleurs, je suis pas sûr que les perles soient considérées comme des pierres précieuses, mais rien ne t'empêche de souligner le fait qu'il ne sait rien de leur valeur. ;)

3."Des bottes ornaient ses pieds"
Très mignon, ça en dit long sur la facture des bottes xD

4."Ses cheveux étaient coupés en carré"
Pas d'accord avec l'auxiliaire avoir...

5."çà et là"
je savais pas que ça s'écrivait comme ça, mais effectivement, bravo! ^^'

5. "Marouën commença à trouver le temps long quand il eut terminé de découvrir des yeux, la pièce."
Bizarre de mettre "la pièce" en fin de phrase comme ça, si tu veux insister sur "la pièce", pas besoin de mettre de virgule, sinon madame la grammaire te dira que c'est pas tout à fait là qu'il doit être! ;)

6."Il se cala bien dans son fauteuil en pensant à ce qui venait de se passer." --> "à ce qu'il"

7."Une grande salle d’un blanc tel qu’il l’éblouissait."
C'est un peu flou comme phrase... ça fait bizarre que le blanc éblouisse et non la salle, mais pourquoi pas! Sinon j'aurais plutôt vu "qu'il était ébloui"

8. Après la deuxième ellipse, y a trop de "il", et comme on change de lieu, on est plus très sûr de savoir de qui tu parles. Ajoute un prénom au début et tout ira mieux! ;)

9. "L’éveillé regarda autour de lui"
Un peu bizarre de l'appeler comme ça, l’ambiguïté peut être marrante... à revoir quand tu auras ajouté quelques repères supplémentaires.

Bien bien bien!!!!

Déjà, je suis content de voir la façon dont ton écriture a évolué! C'est vraiment cool! :)

Ensuite... je suis pas d'accord avec Anne-Lou, pour moi ton titre ne doit pas évoquer les caractéristiques de ton écriture. (parce que ce qui est cool avec les couleurs, c'est pas que tu les utilises, parce que plein de gens le font, mais c'est que tu les utilises très bien!)
Quitte à garder Marouën comme titre, ça me va, mais au moins on ne s'attend pas à ça avant de lire! ;)
Tout cela ne reste que mon avis, c'est à toi de prendre la décision bien entendu.

Pour ce que disaient les filles, l'exemple que tu attendais c'est ce que je t'ai dit dans le 8.

Sinon, j'ai effectivement trouvé que la fin est magique, très prenante, ça change de ce que tu as pu faire avant, et ça m'a presque tout retourné! :')

Je vais de suite lire la suite ;)

Oh ! Bluenote est renu ! (private joke : ma meilleure amie avait voulu dire "revenu" et "venu" en même temps. ^^ Depuis, on dit renu XD)
Merci beaucoup pour ce beau boulot de correcteur ! *^* T'es super. Bisous !
Et puis t'as réussi à me faire rougir et sourire jusqu'aux oreilles ! ^///^ Mon histoire est vraiment si bien que ça ?

Maintenant, commentons tes commentaires ! XD

1. Ah effectivement, je ne l'avais pas vu cette répétition. Du coup j'ai changé mais la phrase étant à la base : "se demandant comment elles avaient pu changer de couleur – et même de propriété ! – sans qu’il ne s’en rende compte", j'ai rajouté un "changer" dans la parenthèse (si on peut appeler parenthèse deux tirets…)

2. Ouais mais tu sais, son collier, il est spécial et il aura une grande importance dans le futur (j'ignore quand) XD Plus concrètement, ce sont des perles qui changent de propriété pour les pierres précieuses. Ce n'en sont pas vraiment ;)

3. Merci ^///^ J'avais pas prévu ça.

4. Et depuis quand "étaient" est l'auxiliaire avoir ? O_O

5. Ç'a été la plus grande découverte de ma vie, ce jour là ! Merci Irène Némirovski. ^^

5… (bis ?). Ah, je ne l'avais pas remarqué. C'est corrigé !

6. Justement, je ne suis pas sûre que cela soit ça… tu n'aurais pas une règle sous la main, parce que j'ai vraiment du mal à savoir différencier ces deux-là ?

7. Ah ! Ça, c'est une erreur de ma part. Je voulais dire "d'un blanc tel qu'il éblouissait". ^^'

8. O.K., je vais faire ça. Ah… mais en fait… je peux pas. C'est pas Marouën, c'est son double. Et je peux pas l'appeler Marouën aussi, ça prêterait trop à la confusion. Par contre… je peux peut-être l'appeler "Une personne" ce qui changerait tous les autres "il" en "elle" ? J'attends ton avis pour cela.

9. Idem

Ah et sinon, mon titre, ce n'est pas Marouën, ça c'est juste pour que je me rappelle de son nom et les autres aussi -_-' Nan, mon titre, c'est "entre rêve et réalité" que je n'aime pas d'ailleurs. J'aimerais bien le changer.
C'est vrai, j'utilise bien les couleurs ? Cool !! Vu le temps que j'ai passé à bien les mettre en place, je suis très contente :) Merchi.

Je t'ai vraiment retourné ? O_O Moi qu'étais persuadée que ce chapitre était parti en délire… ^^

Oui il est revenu! :p Un petit message de Lolo qui m'a remotivé pour quelques temps ;)

Disons que dans ton histoire, y a la folie qui manquait jusque là, donc comme ça fait beaucoup de contraste avec ce qu'il y avait avant, je trouve ça encore plus cool! :)

4. depuis que je corrige à 23h après une journée énorme xD

6. Ouais en fait les deux se disent, j'ai vérifié. ^^

8. Tu peux aussi l'appeler "le double", "le sosie", "le jumeau", "son deuxième lui" (un peu plus long, mais toujours plus sympa à lire que "le deuxième arrivé", parce que pas besoin d'aller chercher plus haut pour savoir ^^)

Ben tant qu'à faire pour ton titre, continue avec ça et puis tu décideras à la fin! :)

Ahah… il a dû fortement te menacer XD

Et bah, je suis très contente alors ^///^

4. XD

6. Oh, d'accord.

8. D'accord, je vais faire ça. Ah, mais en fait, ça va pas, parce que je n'ai pas encore dévoilé le fait qu'ils étaient similaire. Du coup j'ai mis un "jeune homme" et j'ai changé aussi deux "il".

Je le mets là :

Une grande salle d’un blanc tel qu’il éblouissait. Un jeune homme se leva de la méridienne où il s’était assoupi. Il ne se souvenait même plus s’être couché là. En posant ses pieds nus sur le sol glacé, celui-ci remarqua qu’il n’était pas seul. Un garçon était assis en tailleur, face à lui, les yeux fermés, la tête tournée vers le ciel. Il ne semblait pas respirer, sa poitrine ne se soulevant pas.
L’éveillé regarda autour de lui, pour voir s’il était bien tout seul, excepté l’étrange garçon. Il ne comprenait pas pourquoi celui-là était présent dans cette pièce. Il était censé être seul à son réveil. C’était ce qu’on lui avait dit.
En silence, il s’approcha du garçon. Il semblait paisible. Avec un moment d’hésitation, il approcha sa main du visage de l’endormi et toucha sa joue du bout des doigts. Elle était tellement glacée qu’elle brûla ses doigts qu’il retira vivement.
Était-il mort ? Non, il paraissait vraiment endormi.
Saisi d’une tentation soudaine, il s’installa par terre face au garçon, en tailleur. Puis il leva la tête vers le ciel gelé. Il n’y avait pas une brise de vent et le silence envahissait les lieux. Il ferma les yeux se laissant porter avec sérénité. Peut-être allait-il dormir un peu plus longtemps que prévu finalement.
Sa respiration devint de plus en plus régulière. Expiration, inspiration. Expiration. Inspiration… Lentement, il plongea, rejoignant l’esprit du garçon.

*

Ce n’est qu’au bout d’un très long moment qu’une autre respiration vint se joindre à la sienne. Elle émergea doucement, sans brusquer son rythme. Ils restèrent comme cela longtemps, très longtemps. Mais qu’en avait-il à faire du temps ? Ils ne devaient que respirer, mélangeant leur vie.
Finalement, ils laissèrent retomber leur tête en même temps, leur visage fixant à présent le sol. Leurs yeux étaient toujours fermés et c’était tant mieux. Lentement – ils avaient tout leur temps – ils levèrent leur main et leurs doigts se touchèrent. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils ouvrirent les yeux et relevèrent la tête. Sans surprise, ils virent, chacun de leur côté, que l’autre enfermait toutes les couleurs dans ses iris.
Le blanc disparut alors que, de leur regard, les couleurs s’échappaient et allaient redonner vie à la pièce. La méridienne devint bleue, le sol se teinta d’un rouge sanguin, les fenêtres exposèrent à nouveau le vert de la prairie. Et le bleu ciel reprit ses droits tout là-haut. Des rideaux jaunes blafards, une table marron, des chaises cacao. Leurs vêtements se colorèrent de toutes les couleurs qui ne trouvaient pas leur place dans cette pièce sans plafond.
Avec un hochement de tête, les deux garçons se relevèrent, leurs doigts toujours collés. Ils ne s’en étaient même pas rendus compte. Ils se dirigèrent vers la porte ouverte et la traversèrent, posant leurs pieds nus dans l’herbe verte et grasse. La nature reprit vie et un coup de vent fit s’envoler leurs cheveux et plier l’herbe. Ils se regardèrent et ce n’est qu’alors qu’ils s’éloignèrent, chacun de leur côté, brisant le lien entre leurs doigts.
Au bout d’un moment, ils se retournèrent, se regardant sans rien dire, ni rien penser. Que faisaient-ils là ? Pourquoi étaient-ils ici ?
Çà, là, les réponses volaient dans l’air sans qu’aucun d’eux ne puisse les attraper et comprendre. Après une longue attente, ils ouvrirent la bouche, posant en même temps une question qui ne demandait qu’à sortir :
- Qui es-tu ?

Ok, concernant le titre, je verrai.

Ok, je valide!

Super ! Je peux donc le mettre dans le produit final ? *^*

» Marouën #8
» Chalilodimun / Marouën [v]